Hivers doux, sécheresses, fontes des glaces, canicules, feux de forêts, extinction de masse des espèces animales… La réalité de la catastrophe climatique en cours et de son potentiel dévastateur n’est plus à prouver, elle s’avère même être déjà là et les incendies en Australie n’en sont qu’un exemple supplémentaire.
Ces tragiques évènements conduisent à une véritable prise de conscience face à l’importance cruciale de cette problématique. L’enjeu écologique occupe de plus en plus une place majeure non seulement dans le champ militant mais dans l’ensemble de la société. Il devient essentiel pour un nombre grandissant de personnes de changer de paradigme politique pour faire face à cette catastrophe annoncée.
Malgré tout, un obstacle paraît résister à cette prise de conscience écologique : son eurocentrisme. La sous-médiatisation de la jeune fille de l’affiche, Autunm Peltier, surnommée la « Greta Thunberg amérindienne », semble illustrer ce problème. Que ce soit au niveau des dégâts causés, des risques encourus, des luttes menées ou des solutions envisagées, la focale semble se centrer sur l’Occident et à partir de son paradigme.
Cette émission sera l’occasion de discuter, avec les invités, de cette problématique, en analysant ses causes mais aussi en explorant les moyens d’en sortir, notamment en se demandant si la voie de salut du combat écologique ne se trouve pas dans le paradigme décolonial ?
Avec Malcom Ferdinand (docteur en science politique, chercheur au CNRS et auteur du livre « Une écologie decoloniale. Penser l’écologie depuis le monde caribéen »), Razmig Keucheyan (sociologue, militant au sein de la gauche radicale et auteur de plusieurs livres dont « La nature est un champ de bataille. Essai d’écologie politique » et « Les besoins artificiels : Comment sortir du consumérisme ? ») et Louis (militant au sein d’Extinction Rébellion). Animé par Wissam Xelka, accompagné par Youssef Boussoumah !